Mise au travail plus rapide des primo-arrivants :Gwendolyne Rutten s’inspire de l’approche de Colruyt Group

Mise au travail plus rapide des primo-arrivants :Gwendolyne Rutten s’inspire de l’approche de Colruyt Group

Mettre au travail plus vite et plus durablement les primo-arrivants. Tel est l’objectif du gouvernement flamand. Dans ce cadre, la ministre flamande Gwendolyne Rutten a visité Colruyt Group, un précurseur dans l’aide aux personnes en marge du marché de l’emploi. Grâce à notamment des cours de langues, des formations et des coachings sur le terrain, Colruyt Group parvient à aider ces personnes à être opérationnelles rapidement et durablement. Ainsi, Colruyt Group a offert des cours de langues (néerlandais et français) à plus de 880 collaborateurs l’an passé. Un modèle dont la ministre Gwendolyne Rutten s’inspire pour la politique d’inclusion flamande. « Notre marché de l’emploi manque cruellement de main d’œuvre. Nous devons davantage accompagner les personnes en marge du marché de l’emploi. L’approche de Colruyt Group est très intéressante à cet égard. »

Colruyt Group en tant que précurseur

Exploiter tout le potentiel de chaque individu. Voilà l’objectif principal de la politique du personnel de Colruyt Group. Il est donc logique d’investir, entre autres, dans la diversité et l’inclusivité. Grâce à leur étroite collaboration tant avec des acteurs traditionnels du marché de l’emploi et des organisations de la société civile qu’avec les autorités locales, Colruyt Group parvient à venir en aide à des personnes en marge du marché de l’emploi. L’entreprise veille ensuite à ce que tous les collaborateurs puissent développer leurs talents grâce à un large éventail de formations et de coachings encadrés par un parrain ou une marraine sur le terrain. Ainsi, plus de 880 employés de Colruyt Group ont suivi des cours de langue l’an passé, soit un investissement d’1,2 million d’euros.

Liesbeth Sabbe, directrice RH chez Colruyt Group : « Depuis plusieurs années, nous mettons en place des actions pour faciliter l’accès au travail et pour optimiser l’intégration et les chances de réussite. Depuis près de 25 ans, nous proposons des cours de langue aux collaborateurs qui en ont besoin, aussi bien en individuel qu’en groupe. À travers différents canaux et parcours, des personnes qui se sont éloignées du marché de l’emploi à un moment finissent par s’adresser à nous. Colruyt Group aspire à créer un contexte adapté pour leur intégration au sein de l’entreprise. Dans ce processus, la part de “on the job learning” est bien présente sur différents plans : langue, technique, développement personnel. De cette manière, nous faisons en sorte que les collaborateurs puissent facilement travailler ensemble. »

De plus, Colruyt Group estime qu’il est important de souligner le besoin d’accompagnement très fréquent pour les personnes en marge du marché de l’emploi, autant sur le plan pratique que sur le plan personnel et psycho-social. Pour ce faire, le groupe de distribution belge peut faire appel à de nombreuses organisations de la société civile. Liesbeth Sabbe ajoute : « Nous souhaitons nous y consacrer pleinement, mais nous sommes encore confrontés à des défis. Par exemple, pour identifier le partenaire de la société civile le plus pertinent pour l’accompagnement des candidats. C’est pourquoi nous appelons à des collaborations davantage structurelles et coordonnées entre, d’un côté, les entreprises et, de l’autre, des organisations de la société civile pour les différents groupes-cibles qui rencontrent davantage de difficultés sur le marché de l’emploi. Cela nous aiderait véritablement en tant qu’entreprise ».

Les primo-arrivants plus vite au travail

La ministre flamande de l’Intégration, Gwendolyn Rutten : « Je souhaite mettre au travail le plus rapidement possible les primo-arrivants. C’est positif pour la société, le primo-arrivant et notre entreprise. Ces dernières années, nous avons procédé à de grandes réformes qui nécessitent encore quelques améliorations. Colruyt offre un exemple inspirant d’intégration et d’accompagnement des primo-arrivants pour que ceux-ci soient opérationnels dès le premier jour et se voient offrir des opportunités de carrière par la suite. »

Le processus d’intégration flamand s’articule autour de quatre piliers : l’apprentissage du néerlandais, la découverte de la société flamande, l’accompagnement vers le marché de l’emploi et le développement d’un réseau de primo-arrivants. À la suite de cette réforme de la politique d’intégration civique, 90 % des participants se sont inscrits au VDAB (l’Office flamand de l’Emploi et de Formation professionnelle), alors qu’ils n’étaient que 17 % auparavant. Cependant, l’écart entre les primo-arrivants et le marché de l’emploi reste trop important. Le gouvernement flamand veut mettre ces personnes au travail plus rapidement et plus durablement sous la devise « werken vanaf één » (au travail dès le premier jour). En effet, le marché de l’emploi est le meilleur endroit pour s’intégrer. En investissant en masse dans les cours de langue et les formations en continu sur le lieu de travail, les primo-arrivants sont opérationnels directement et ont l’opportunité de développer leurs talents.

Directeur général de la Vlaams Agentschap Integratie en Inburgering (l’agence flamande de l’intégration et de l’intégration civique), Jo De Ro : « Trouver un emploi est l’une des clés d’une intégration réussie. Lors du cours Maatschappelijke Oriëntatie (orientation sociale), ce sujet est largement évoqué. De plus, nous aidons ces personnes dans leur langue maternelle à opérer les bons choix en fonction de leurs besoins. Cette prouesse est possible en choisissant le bon partenaire ou en les aidant dans le processus de reconnaissance de leur diplôme. Nous les informons et les coachons, dressons la liste de leurs besoins et de leurs chances et balayons les obstacles. »


Personne de contact au sein du Cabinet Mme Rutten: Vincent Verbeecke, porte-parole de Gwendolyn Rutten : 0489 234 743

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